dimanche 3 novembre 2013

Nos impressions sur New York City


Ou plus exactement, de Manhattan, dont nous avons dû voir à peu prés le tiers.
C’est une ville mythique, et nous n’avons pas vraiment été déçus, mais plutôt souvent surpris.
La première surprise étant la découverte – pourtant si évidente après coup – que c’est un patchwork hétéroclite : Midtown est la vision cinématographique (gratte-ciels et rues noires de monde), les immeubles ultra-luxueux (avec portier en uniforme et entrée en marbre) de l’Upper East Side ne sont qu’à quelques blocs de Harlem ou d’El Bario (où tout le monde semble parler espagnol). Une diversité qu’on retrouve aussi chez les gens, ce qui nous change énormément de Québec : pleins de couleurs, d’accents, de langues différentes. Et pour un œil de touriste, tout cela semble cohabiter sans trop de souci ni d’agressivité.
Les enfants ont beaucoup aimés globalement, même si les longues marches et périodes de bus ou de métro ont parfois été un peu éprouvantes. Central Park, avec ses aires de jeux, ses rochers, ses chemins, a bien plu, mais ce qu’ils ont sans doute préféré, c’est le plus grand Toys 'r' Us de l'Amérique, à Times Square (voir ici). L’Intrepid, avec ses activités interactives, son pont d’envol plein d’avions, les différents véhicules (de l’hélicoptère à la capsule spatiale) où ils ont pu monter, a été aussi un beau créateur de souvenirs. Mathilde a beaucoup aimé le American Natural Museum History : on aurait pu y rester plusieurs jours.
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Pour ma part (Guillaume), c’est une ville – forcément – fascinante. Sans se voiler la face sur ce que cela représente, Times Square, la 5eme avenue et ses devantures, les grands immeubles corporatistes, vibrent d’énergie et d’allant. C’est une ville où j’aimerais vivre pour quelques mois si (et c’est un gros si) j’avais assez d’argent pour m’assurer une qualité de vie correcte. Quand on voit que le logement de nos hôtes  coûte (en loyer) le double de ce qu’on paye pour notre chalet en bois avec ses 6000m² de terrain, je me demande par combien j’aurais besoin de multiplier mon salaire pour ne pas trop y perdre…
Et mon gros coup de cœur, au final, c’est Central Park. Bien sûr, j’apprécie “par défaut” les espaces naturels. C’est d’abord un magnifique parc, avec de grands arbres, de l’eau, pleins d’aménagements et en même temps pour la majeure partie assez peu organisé (seule une petite zone présente des jardins structurés).
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Mais  à cette base déjà très réussie se rajoute le contraste merveilleux, pour ne pas dire magique, entre cet écrin de verdure et son entourage hyper urbain. Notamment quand on se rapproche du centre du parc, où le bruit de la ville devient presque imperceptible, mais où il suffit de relever les yeux pour que s’offre à nous  au dessus des arbres le paysage des cimes des grattes ciels, comme un distant mirage d’élégantes montagnes de verre et d’acier.
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Pour Lori, c’est une ville magnifique, les gratte ciels sont pour la plupart très beaux, certains sont d’une architecture très réussie (par exemple la nouvelle tour remplaçant le World Trade Center).
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ou ce building plus ancien et contesté, le plus grand immeuble uniquement résidentiel des USA, avec ses vagues  :
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Mais à moins d’être très riche et d’habiter directement sur Central Park (ou vers Soho/Greenwich Village), nous n'aimerions pas y vivre. Il y a trop de monde (on a rebroussé chemin dans le métro a 18h parce que cela en devenait oppressant), les gens marchent vite, ne sourient pas vraiment. Nous sommes tous, au final, bien contents d’être revenus dans notre coin de forêt.

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