mercredi 30 mai 2012

Expériences américaines (épisode 1)

Ca, c'est fait :
  • aller dans un mall (enfin ils disent ici un centre d'achat : en fait on y est allé pour le parc d'attraction à l'intérieur : http://www.mega-parc.com/fr/ )
  • manger dans un "food court" ( un grand espace, avec des tables au centre, et sur les côtés plein de "restaurants" différents)
  • dormir dans un motel
  • aller chercher un café dans un restaurant 24/24
  • idem que ci-dessus, avec de la nourriture (donuts, bagel..) qu'on ramène au motel dans son sac en papier brun
  • conduire une grosse voiture ( enfin, à moitié : on avait loué un gros truc pour nous petits français , mais y a bien plus gros, genre des gigantesques pickups 4X4)
  • aller dans un Walmart (LA chaîne de supermarché nord-américaine)
  • manger un petit dej oeuf-bacon-pain hamburger au MacDo ( mais, c'était pour Internet !)

Quelques photos




Première nuit au motel, car nous n'avons pas assez de lits à la maison. La Dodge Grand Caravan grise au premier plan est notre premier véhicule loué pour venir de Montréal à Québec.

Une de nos 2 chambres au motel


Premier repas dans notre cuisine

Première tonte dans notre petit jardin arrière

mardi 29 mai 2012

Le voyage

Le vol : Montée dans l’avion a 8h22. Un “petit” avion (A310), mais, grâce au supplément “Option Plus” nous avons pu choisir nos places à l’avance et ne sommes donc pas trop serrés. Les enfants se mettent illico aux fenêtres. Avec la fatigue emmagasinée de la quasi nuit blanche, notre vol de 7h30 se fait très très long. Les 2 films proposés ne sont pas terribles. J’arrive à dormir, et Mathilde sur moi aussi, une petite demi heure.


L’aéroport de Montréal : A la joie d’arriver, enfin, se mêle l’impatience due à la fatigue. Nous devons tout d’abord faire la queue, debout, pendant une quinzaine de minutes qui deviennent interminables, au poste de police.
 Nous sommes étonnés par la chaleur estivale qui règne. Nous avons nos lourds manteaux (pour alléger les valises) et sommes chargés de tous nos bagages à main. Mathieu, exténué de fatigue, craque, il n’en peut plus d’attendre ainsi debout, à faire du surplace. Quand vient notre tour, après avoir contrôlé nos passeports et rempli nos fiches de douane, le policier nous indique la marche à suivre pour récupérer nos bagages, puis passer au contrôle des douanes. (Un malentendu sur notre statut fait que le policier nous donne une mauvaise indication et que nous devrons revenir en arrière par la suite pour passer le contrôle d’immigration.)
Nous descendons un étage pour la réception des bagages. Mathieu, qui n’en peut toujours plus, s’allonge sur un banc pendant que nous récupérons nos 10 bagages et nos 3 chats (ils sont vivants et en bonne forme : grand soulagement !) Nous nous dirigeons ensuite vers le poste de douane, et là, c’est à nouveau l’attente dans la file. Nous commençons à désespérer en voyant que les douaniers fouillent chaque sac des gens qui nous précèdent (nous en avons 10 énormes !). Discussion entre une femme et une douanière : apparemment, la voyageuse a menti en cachant qu’elle possédait de la charcuterie, ce qui ne plait pas du tout à la douanière. La voyageuse est amenée à l’écart, elle aura une lourde amende. Idem pour un homme qui a amené un saucisson. Interdiction formelle de faire entrer sur le territoire canadien de la viande et des pommes, entre autre. Les pommes, car des insectes ne vivants pas au Canada peuvent déposer leurs œufs dedans, puis nuire à l’équilibre de la faune canadienne.
 Mathieu se traine. Mathilde, bien que fatiguée, supporte mieux l’attente car elle a dormi un peu dans l’avion. Nous arrivons enfin devant le douanier qui, en contrôlant nos passeports, nous explique que le policier s’est trompé et que nous devons remonter à l’étage passer au service de l’immigration avant de redescendre à nouveau à la douane. Il est vraiment désolé du malentendu, conseille que Léo reste au rez-de-chaussée avec tous les bagages pendant que nous faisons nos formalités d’immigration. L’agent nous escorte jusqu’à l’étage. Sa gentillesse fait que nous ne sommes même pas fâchés de l’erreur. La grande salle de l’immigration est déserte : une dizaine de guichets vides, dont 3 ouverts. Assis sur les sièges d’attente une seule personne. On nous fait quand même attendre un peu avant de nous appeler. L’agent ne semble pas satisfait des infos que lui revoit son ordinateur devant nos dossiers : elle nous demande donc d’aller nous assoir pour patienter… L’attente durera une quinzaine de minutes. L’agent nous remet nos passeports et nous apprend que Guillaume a un permis de travail fermé et ne peut donc travailler que chez son employeur actuel (alors que j’ai un permis ouvert et peut travailler où je veux). Guillaume est donc lié à son employeur : que se passe t-il si ce travail ne lui plait plus, ou si l’employeur rompt son contrat ? Un point important qui ne nous plait guère : on se renseignera une fois à Québec. L’autre homme qui attend aussi semble avoir plus de difficultés pour passer l’immigration : les agents le harcèlent de questions sur sa provenance, son statut au Canada, ect. son histoire ne semble pas nette, il restera dans la salle alors que nous redescendons enfin pour rejoindre Léo, les bagages et les chats.
 Nous retournons alors à la section douane. Là, heureusement, il n’y a plus de queue d’attente, nous passons donc de suite, et nous retrouvons devant le même douanier très gentil qui nous avait escorté jusqu’au 1er étage. Il nous fait payer la taxe vétérinaire pour les chats (2/3 moins cher qu’elle était mentionnée sur internet), nous pose des questions sur les aliments qu’on pourrait avoir dans nos bagages, et nous confisque les croquettes des chats (le soir même nous découvrirons dans nos bagages, un autre sac de croquettes que nous avions amené aussi). Il nous indique à quel endroit tout proche on peut en racheter d’autres et nous indique la sortie. Nous  nous réjouissons qu’il ne nous demande pas d’ouvrir nos bagages : nous étions persuadés de perdre une heure et plus à la vérification de tous nos sacs !! Chouette, chouette Sourire
A l'arrivée, une fois touts nos bagages récupérés

La route : Nous récupérons notre grande auto de location : Guillaume et Léo prennent beaucoup de peine à y faire entrer tout notre chargement. Nous démarrons enfin, tant bien que mal, sur notre chemin vers Québec. Après quelques arrêts pour faire quelques courses, achat d’une carte de téléphone, passage dans l’entreprise de Guillaume où on devait récupérer un véhicule mais qui est fermée car 16h passée, nous arrivons enfin, vers 19h (1h du matin heure française) dans notre nouvelle maison où Denyse, notre locatrice, et Jean Lou, son compagnon, nous accueillent très gentiment.
Ce jour là : levés à 4h du matin et couchés à 4h du matin (heures françaises)

lundi 28 mai 2012

Le départ


Jeudi 24, nous avons du pain sur la planche : finir de vider notre maison pour nos locataires et finir de remplir et boucler nos 10 valises et 5 bagages de cabine.
Merci à ceux qui se relayent au fil de la journée pour nous aider dans ce dur labeur : Stéphane et Monica, Gwénaël, Léo, Yann, Bernard (qui dormira beaucoup) et Anne Sophie qui restera à nous aider jusqu’à minuit ! Sourire 
La problématique des bagages : Nous sommes 5 à voyager (puisque Léo nous accompagne pendant 3 semaines), et avons droit à 5 x 33kg en soute + 5 x 10kg en cabine. Après maints et maints pesages de valises, réorganisation de contenu pour lester certains bagages et en charger d’autres, nous finissons par appeler la compagnie Air Transat au Canada, qui nous confirme que nous pouvons cumuler nos kg en lot, et ne sommes plus obligés de répartir deux sacs (totalisant 33kg) par personne, ce qui nous facilite la tâche. De plus, le dépassement des 165 kilos est peu dispendieux (comme on dit maintenant…) : du coup, nous décidons de charger au maximum chacun des 10 bagages.   Les sacs à main et ordinateurs sont en plus des 10kg permis en cabine, une aubaine pour nous qui avons en tout 3 ordis portables (dont celui de Léo de 8kg !) et 2 tablettes.
Malgré toute cette main d’œuvre, la maison est loin d’être rangée à 1 heure du matin (et un chat s’est échappé). Nous décidons de dormir un peu avant notre départ à l’aéroport prévu vers 5h du matin. Réveil à 4h, branle bas de combat ! On ramasse encore deux trois choses, le troisième chat finit par revenir dans la maison, on l’attrape.
4h45, Romain, qui n’a pas fini sa nuit, nous rejoint pour nous donner un coup de main (notamment pour filer le tranquillisant aux chats, grâce à sa longue expérience) et nous amener à l’aéroport, Bernard étant le second conducteur. A 6h du matin nous quittons la maison en catastrophe, laissant encore plein de choses au milieu de la maison… Heureusement, nos locataires sont plutôt très conciliants, et Bernard a prévu de revenir le week end suivant pour ramener tout ce qu’il reste, à Beauziac.
Arrivée à l’aéroport, avec nos 4 caddys plus ou moins facile à déplacer (19 sacs et valises), on arrive au comptoir d’embarquement, et… on ne retrouve plus nos billets électroniques (imprimés la veille par nos soins). Ce n’est pas bien grave : le personnel d’embarquement finit par retrouver nos noms sur leur listing. Chose plus importante : nous avons oublié de prendre une copie de nos permis de travail, indispensable à justifier nos allers simples. Heureusement, l’agent d’Air Transat, compatissant à la vue de notre chargement de bagages et de chats, réussi à avoir le consulat du Canada au téléphone qui nous retrouve dans son listing et lui donne le feu vert pour nous laisser passer. Ouf !
Dernier coup de stress : quand l’agent nous demande les carnets de vaccination… Nous avons quelques secondes de panique à l’idée que nous avions peut être omis de nous informer sur l’obligation de vaccination pour entrer au Canada… mais non : il s’agissait des carnets de vaccination des chats ! re ouf !!!  Sourire
Finalement, aucun supplément ne nous est réclamé pour les multiples kg supplémentaires. Nos bagages sont embarqués, les chats aussi. Il n’y a plus qu’une attente d’une heure pour monter dans l’avion. C’est un peu long (surtout pour les enfants, qui ont dormi, au mieux, 4h, mais enfin, vers 8h20, on peut s’assoir dans l’avion, et décoller !
Toute la file est à nous : de Romain à Guillaume au comptoir, 4 trolleys remplis

samedi 26 mai 2012

Nous sommes arrivés !

Avec nos 210 kilos de bagages, 15 kilos de chats, deux enfants ayant dormi 4h la nuit du départ.. mais nous sommes arrivés !

lundi 21 mai 2012

L'angoisse du portefeuille

Le moment d'interrogation, une fois la maison vide,  ou on se dit "tiens, il est ou mon portefeuille ?", et qu'on repense comme on a bien tout rangé tout les cartons, les meubles, les uns sur les autres, sur 15 ou 20m3 (dont 3 en hauteur..)

Bon, la seule chose vraiment nécessaire dedans, ça serait le permis de conduire, mais...

Enfin, il est peut-être encore dans les dernières affaires à trier..

dimanche 20 mai 2012

La méteo au quebec (épisode 1)

Si nous étions déjà au Canada... bah on aurait pu manger dehors, en tongs...
(à gauche Québec, à droite Bordeaux)

dimanche 13 mai 2012

Bagages : comment en mettre plus, sans payer plus ?


Nos bagages sont limités à 33 kg par personne, et encore, car nous avons payé une option supplémentaire nous donnant droit de rajouter 10 kg au poids de base permis dans la soute pour chaque passager.

Pour gagner du volume supplémentaire : nous avons compressé tout ce qui est "linge épais" dans des sacs de rangement spéciaux que nous vidons d'air grâce à notre aspirateur. On en trouve ici   C'est impressionnant comment le système est simple, et pourtant si efficace. Merci Axel pour l'idée ! :-)

Pour gagner des kgs supplémentaires : Nous avons opté pour des grands sacs de voyage basiques, sans chichis et sans roulettes, au lieu des valises habituelles. On gagne ainsi déjà le poids des valises. Sachant qu'elles font en moyenne 5-6 kg chacune : quel gain de poids ! Merci Gisèle pour l'idée !  :-)
Comme nous avons beaucoup de jeux à amener (vous vous doutez bien :-) ), on a décidé de vider chaque boite pour mettre le contenu dans des poches à congélation zippées. Ainsi on ne prend avec nous que le contenu des jeux, et on s'allège du poids et du volume des jolis emballages (qui, eux, resteront en France à nous attendre).

Déménagement à l'étranger : Ne pas céder à la panique !

Je n'imaginais pas que l'ouvrage serait si difficile. Déjà, déménager dans une meme ville est un travail considérable, surtout quand on a une grande maison, et accumulé des tas d'objets pendant 8 ans.

Mais je n'avais pas vraiment réalisé de tout le temps et le stress que ça nous prendrait pour :
- se débarasser (vider, donner, mises en vente, vider, donner, mises en vente, vider, donner, mises en vente,...)
- être souriants, frais et dispos pour les inombrables visites d'acquéreurs (dont pas un n'a souhaité acheter la maison)
- rassembler les nombreuses pièces nécessaires pour préparer les dossiers d'immigration, puis attendre, attendre...
- transmettre autour de moi les différents dossiers que je gérais et que je ne pourrai plus faire à distance
- trouver des infos sur le pays, des contacts sur place pour préparer notre arrivée, trouver des copains pour les enfants et des activités qu'ils pourront faire sur place
- trouver un logement à distance
- ouvrir une banque à distance
- trouver des pistes pour savoir où se meubler et se débrouiller un véhicule dès notre arrivée,
- arriver à envoyer un virement à distance pour réserver le logement (merci le Crédit Mutuel Grrr... ) 
- essayer de récupérer un permis de conduire international perdu par la Préfecture (Grrr...)
- préparer le voyage en avion (choix du vol, choix des bagages, sélection de ce qu'on prend de ce qu'on abandonne,...) 
- faire faire des devis pour estimer le prix du frêt
- résilier les contrats qui nous lient en France

et j'en oublie, et j'en oublie, et j'en oublie...


Quand je stresse trop, j'arrete tout et je respire profondément. Ensuite une image me vient : quoi qu'il se passe, dans 15 jours, je serai confortablement assise dans l'avion à penser tranquillement à notre nouvelle vie (et tout le reste aura forcément été fait d'une manière ou d'une autre)      :-)



jeudi 10 mai 2012

Le quartier

Le nom de notre rue ('de l'avenir') était déjà trés prometteur, mais en se penchant sur le quartier on sent déjà tout le bien être dans lequel nous allons baigner sur place :-)


mercredi 9 mai 2012

Le gouvernement canadien nous spamme !

J'ai reçu dans mon boite à courriel un email titré "trop perçu", Avec dedans, une demande de RIB. Comme j'attends déjà 39 millions d'un Roi du pétrole nigérian, je m'en suis pas occupé, pas besoin de quelques euros en plus..
Pis, j'ai regardé de plus prés, et en fait ca vient d'une vraie adresse du gouvernement canadien, avec nos vrais numéros de dossier de permis de travail.
Comme quoi, on a du trop payé en faisant notre demande (genre, c'était gratuit pour les enfants ?), et ils vont nous rembourser.
Moi je dis ça, je dis rien, mais une administration qui décide de son plein gré de rembourser un trop perçu, sans aucune initiative de notre part, je trouve ça bien...

vendredi 4 mai 2012

Notre future maison

Nous venons de trouver notre logement à Québec. Quelques photos ici
Elle se situe "rue de l'Avenir" : rien que l'adresse était déjà un appel !  :-) 


Départ

Billet d'avion acheté : nous partons le 25 mai 2012 de Bordeaux jusqu'à Montréal. A Montréal nous louerons une auto pour rejoindre la ville de Québec (3 heures de route).

Immigration

Nous avons enfin obtenu nos permis de travail, après 4 mois de procédures et d'attente. Ca y est, l'aventure peut commencer ! :-)